jeudi 29 septembre 2016










Si les murs des impasses pouvaient être aussi colorés, ils dévoileraient les théâtres d'ombres dans lesquels ils sont pris et dont ils rient et colorent les tranchants de la vie.


lundi 26 septembre 2016

Friche










Ils se sont bousculés, images et sons et pensées. Tourbillons, ruminations, rondes infernales qui se sont crues malheurs extraordinaires. Mais tous n'étaient que misères banales. Graminées de vies assoupies. Ils demandaient, quémandaient, détestaient, hirsutes de questions inassouvies. Lumière, fraîcheur effleure, c'était un matin nouveau. En friche encore.




La plage est vide, ils sont tous partis, écume blanche dans le ciel. Au départ, trois cygnes échoués là par hasard, puis la semaine dernière encore, ils étaient près de cinquante. Ce matin, plus personne. Envolés vers de nouveaux horizons, d'un coup, tous ensemble.
J'ai imaginé les lettres, les phrases, écriture constante, quotidienne, à travers leurs levées d'ailes. Perd-on sa manière de voler comme l'on perd ses mots ou sa manière de parler ou d'écrire ? Est-ce ainsi que s'efface parfois le langage dans la mémoire ?






jeudi 15 septembre 2016

Le travail d'écrire



"Le travail d’écrire n’est pas pesant, difficile. Il exige. Il veut, il domine. C’est tout.  Et rien ne saurait m’en soustraire. Je me renseigne, j'exploite ses  sources. Je cherche des astuces. Je fabrique du crime, des mobiles, des erreurs grossières ou subtiles."


in Anna Jouy, Là où la vie patiente, Editions Qazaq, Septembre 2016.


Labeur de l'écrire... à méditer




L'île aux chevaux







C'était l'été en ses ombres vertes, moussues, théâtre d'ombres végétales. Imaginer alors des êtres se lever, en leurs habits de sable.

dimanche 11 septembre 2016

été indien






C'est une vue perturbée, insensiblement nuages. C'est un ciel où s'attardent les ombres de l'été. Mots devenus algues, grammaire salée, rivages coquillages, vous avez gardé ce temps de brume, aux cris d'été de mouettes rieuses. J'aurais aimé silhouetter vos histoires de traîne. Le vent a emporté le temps des verbes. Last night, I had a dream, I'd like to share it with you.




jeudi 8 septembre 2016

Mes voisins les cygnes










Les suivre du regard
Echappées d'ailes sonores
Assises sur les nuages
En leurs voisinages d'eau
Qui lavent l'âme 
Sans cesse encore...